Le Commissariat à la prospective veut réformer le soutien aux énergies vertes

Le Commissariat à la prospective veut réformer le soutien aux énergies vertes

Face à la crise du système électrique européen, le CGSP privilégie le seul objectif de baisse des émissions de CO 2 .

Reprenant le constat dressé par les énergéticiens d’un système électrique européen en pleine crise, le rapport publié hier par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) préconise une série de recommandations, dont il sera intéressant de voir si elles seront retenues par le gouvernement. D’abord pour ce qu’il dira du poids de cette institution rattachée au Premier ministre, qui remplace le Centre d’analyse stratégique qui avait lui-même succédé au Plan. Mais surtout parce qu’il dessine les contours d’une réforme de la politique européenne de l’énergie dont auront à discuter les chefs de l’exécutif lors d’un Conseil européen, dès le mois de mars prochain.

Alors que la Commission européenne vient de publier ses objectifs de baisse des émissions de gaz à effet de serre et de montée en puissance des énergies renouvelables à l’horizon 2030 (« Les Echos » du 22 janvier), le rapport du CGSP estime qu’il « serait plus efficace de considérer la réduction des émissions de CO2 comme le principal, sinon le seul, objectif climatique », estimant que la part des énergies renouvelables dans le mix électrique n’est qu’un moyen d’y parvenir. « On peut prendre la valeur de pi ou pi au cube, ce n’est pas ce qui importe. Ce sont les conséquences en matière de coût, de pouvoir d’achat ou de compétitivité », plaide Dominique Auverlot, qui a assuré la synthèse du rapport.

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