Energie verte : vers une loi sur l'autoconsommation

Energie verte : vers une loi sur l'autoconsommation

Les producteurs pourraient consommer directement leur électricité.
Les conditions économiques d’un tel dispositif restent à déterminer.

L\'autoconsommation nécessitera d\'avoir recours à des solutions de stockage ou d\'être connecté au réseau. - Photo Shutterstock

L’autoconsommation nécessitera d’avoir recours à des solutions de stockage ou d’être connecté au réseau. – Photo Shutterstock

Les producteurs d’énergie verte seront-ils bientôt autorisés à consommer directement les électrons qu’ils produisent ? Le ministre de l’Energie, Philippe Martin, a en tout cas annoncé, mi-octobre, une concertation sur l’autoconsommation, qui pourrait figurer dans la future loi sur la transition énergétique.

Aujourd’hui, les producteurs d’énergie solaire ou éolienne sont tenus de vendre les électrons produits à EDF, à un prix fixé à l’avance, par le dispositif des tarifs d’achat. Pour l’instant, la question de l’autoconsommation ne s’est pas réellement posée, car ces tarifs d’achat sont très supérieurs au prix de l’électricité : les exploitants ont tout intérêt à vendre leur production à EDF, et à racheter de l’électricité au prix public en fonction de leurs besoins. Ce n’est pas le cas en Allemagne, où l’autoconsommation est déjà développée (lire ci-dessous).

Car ce dispositif présente un réel intérêt pour la collectivité. Il permet de limiter le recours aux tarifs d’achat, qui pèsent sur la facture d’électricité, responsabilise le consommateur, réduit les pertes physiques d’électricité et les coûts relatifs aux réseaux, en rapprochant physiquement l’offre et la demande. « Le solaire photovoltaïque est le premier concerné, car il permet une production très proche du lieu de consommation », note Damien Mathon, délégué général du SER (Syndicat des énergies renouvelables).

La suite de l’article sur Les Echos.fr
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