E.ON en passe de reconvertir sa centrale au charbon de Gardanne à la biomasse
Le conseil d’administration de la SNET (E.ON France) se réunit aujourd’hui.
Des discussions sont en cours avec le coréen Doosan.
Engagée dans un vaste mouvement de fermeture de ses centrales au charbon héritées de la SNET (« Les Echos » du 29 mars), la filiale française du groupe allemand E.ON réunit aujourd’hui son conseil d’administration pour engager le volet le plus positif de sa restructuration : donner son feu vert à la reconversion de la centrale au charbon (250 MW) Provence 4 de Gardanne (Bouches-du-Rhône) en unité fonctionnant à la biomasse (150 MW). Un projet qui permettrait de limiter l’impact sur l’emploi à 20 postes sur un total de 180 (pour les deux tranches au charbon). L’exploitation de Provence 4 a d’ores et déjà été arrêtée le 31 mars, le même jour que la centrale d’Hornaing (Nord). Majoritaire à Gardanne, la CGT a salué l’annonce, fin mars en comité d’entreprise, de « la validation du projet de reconversion » par la direction. Tout en restant prudente : « les revirements de situation […] nous obligent à être sceptiques jusqu’au dernier moment », notait encore la semaine dernière, dans un communiqué, la CGT, qui soupçonne le groupe allemand de vouloir affaiblir la production de pointe en France pour exporter de l’électricité allemande.
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