Quels risques pour le stockage de CO2 ?
Aujourd’hui freinée par des questions de coûts, la technologie du captage et stockage du dioxyde de carbone nécessite également une réponse à certaines questions concernant les risques représentés par les réservoirs.
Présentée comme l’une des solutions pour atteindre l’objectif de 50% de réduction des émissions de CO2 d’ici 2050, le captage et stockage de ce gaz à effet de serre nécessitent toujours des efforts de recherche. Les retours d’expérience restent eux aussi limités : le plus ancien site de stockage, de Sleipner en Norvège, remonte à 1996.
Alors que se termine la conférence de Doha (Qatar) sur le constat d’une prolongation à minima du protocole de Kyoto, les interrogations sur la faisabilité de la filière prennent une acuité particulière. L’une des questions principales soulevées par cette technique reste son coût. En regard d’un prix de la tonne de CO2 faible, la perspective d’un déploiement commercial dès 2020 ne semble en effet plus réaliste.
Outre l’aspect financier, des questions de sécurité se posent également. Différents organismes de recherche dont l’Ineris ont étudié les risques de l’ensemble de la filière. « Le stockage du CO2 est le dernier maillon le plus critique sur le plan de l’analyse des risques car il est à la fois l’un des plus étudiés et le moins bien connu, pointe l’Ineris, il s’agit en effet du seul maillon qui ne sera pas construit par l’homme et auquel le seul accès possible sera indirect [via une] surveillance géochimique et géophysique« .
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