Protocole de Kyoto : une deuxième période à tout prix
Il faut sauver le protocole de Kyoto et ses mécanismes de flexibilité. Pour de nombreux négociateurs, notamment européen, cet objectif semble primordial. Quitte à ce qu’il soit vidé de sa substance.
Du 26 novembre au 7 décembre à Doha (Qatar), les délégués et ministres des Etats signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) auront la lourde et difficile tâche de faire aboutir les négociations en vue de prolonger le protocole de Kyoto. Après l’échec de la conférence de Copenhague (Danemark) en 2009, le temps presse puisque la première période du protocole s’achèvera le 31 décembre 2012.
L’Europe veut sauver le protocole…
L’objectif, qui sera au cœur de la rencontre de Doha, est l’adoption d’un ou plusieurs amendements au protocole afin de faire la transition entre la fin de la première période d’engagement et 2020, c’est-à-dire la date escomptée pour l’entrée en vigueur du futur traité international. Cette deuxième période, pour être utile, doit prolonger la première sans discontinuité et assurer la continuité des outils opérationnels et juridiques du protocole, tels que les mécanismes de flexibilité.
Dans cette optique, sept pays ont soumis en mai des propositions d’objectifs quantifiés de réduction et de limitation des émissions de GES (les QELROs, selon l’acronyme anglais) : Australie, Croatie, Kazakhstan, Norvège, Nouvelle-Zélande, Union européenne (UE) et Suisse.
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