La survie du protocole de Kyoto assurée au prix d'un accord dérisoire
Si le protocole est prolongé jusqu’en 2020, c’est grâce aux concessions accordées aux pays restant engagés. Certains points clés, notamment l' »air chaud », devront être renégociés en vue de l’accord post-2020.
« Je préfère que l’on se quitte sur un accord que sur rien du tout », a déclaré Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, au Parisien commentant l’accord obtenu samedi 8 décembre à Doha (Qatar). « Mais je reconnais que cet accord n’est pas à la hauteur de l’urgence climatique », ajoute-t-elle estimant que « c’est une étape modeste qui peut même paraître dérisoire alors que tous les scenario les plus pessimistes des climatologues sont aujourd’hui dépassés par les faits ».
A l’issue des deux semaines de négociation les quelque 190 Etats réunis à Doha ont validé un accord au prix d’une journée de négociation supplémentaire. La 8ème conférence des parties au protocole de Kyoto a abouti à la prolongation a minima du protocole, laissant de côté la plupart des points essentiels en discussion. Un accord qui s’applique provisoirement au 1er janvier 2013, en attendant son entrée en vigueur officielle après que les parties l’aient ratifié conformément à leur Constitution. Pour les Etats qui ne pourraient appliquer provisoirement l’accord, il est prévu qu’ils « s’acquitteront de leurs engagements et autres responsabilités concernant la deuxième période d’engagement d’une manière compatible avec leur législation nationale ou leurs procédures internes ».
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