Doha : une conférence d'étape qui tranchera des enjeux importants en vue de l'accord global
La conférence de Doha sera tournée vers deux objectifs centraux. Il faudra avancer vers l’accord attendu pour 2015, notamment en planifiant les grandes étapes, et préserver le protocole de Kyoto, seul outil juridique contraignant.
Lundi 26 novembre, les États ayant ratifié la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc) se réuniront à Doha (Qatar) pour deux semaines de conférence sur les changements climatiques. Cette année, la 18ème Conférence des parties (COP18) doit permettre de progresser vers un accord global. L’objectif est fixé (obtenir un accord en 2015 pour une entrée en vigueur en 2020), reste maintenant à paver la voie qui y mène.
Comme tous les ans, la quinzaine précédant l’ouverture des négociations a été ponctuée de publications incitant les États à s’entendre pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). C’est le cas de l’habituel bilan de l’Organisation mondiale de météorologie qui fixe à 390,9 parties par million le nouveau record de concentration atmosphérique en CO2. C’est le cas encore de l’étude de la Banque mondiale décrivant une Terre +4°C invivable. C’est le cas aussi du rapport publié par Agence européenne de l’environnement (AEE) qui indique que le changement climatique touche toutes les régions d’Europe et a de nombreux impacts sur la société et l’environnement. C’est le cas enfin de la troisième mise à jour du rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) qui confirme que l’écart ne cesse de croître entre les engagements pris et l’effort nécessaire pour limiter le réchauffement à 2°C. Rien de nouveau, mais la confirmation que le chemin actuellement pris n’est pas le bon.
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