Barack Obama déploie un plan pour le climat
Le président des Etats-Unis a annoncé hier le déclassement des centrales thermiques les plus polluantes et le soutien aux renouvelables, tout en affirmant sa volonté de reprendre un rôle de leader dans les prochaines négociations internationales.
Voici plusieurs mois que Barack Obama prépare son nouveau plan d’action pour le climat. Alors que son premier mandat avait été marqué par une certaine frilosité en la matière, en raison de la priorité politique accordée à la couverture sociale, sous les feux du Tea Party inféodé aux énergies fossiles, son deuxième mandat s’ouvre sous le signe d’une détermination affichée en faveur de « la postérité ». Laisser un monde vivable aux générations futures afin de pouvoir affronter leur jugement, faire tout ce qu’il est possible de faire aujourd’hui, ne pas avoir peur de l’avenir et considérer la lutte contre le changement climatique comme l’opportunité de créer de nouveaux emplois et de réorienter l’innovation : la tonalité du discours prononcé hier à l’université de Georgetown, à Washington, en début d’après-midi sous un soleil de plomb, se voulait mobilisatrice.
Une gifle aux climato-sceptiques
Le président a résolument assumé la réalité du changement climatique, taclant les climato-sceptiques : « Je n’ai pas beaucoup de patience envers ceux qui nient que ce défi est réel. Nous n’avons pas le temps de refaire le monde avec ceux qui croient encore que la Terre est plate. Ceux qui enfouissent leur tête dans le sable n’en seront pas mieux protégés de la tempête à venir ». Il a rappelé que les impacts sur les Etats-Unis sont déjà manifestes : « Miami Beach doit renforcer son réseau d’eau potable face aux infiltrations d’eau salée. Les Républicains du Texas eux-mêmes ont dû voter des crédits en faveur d’une banque de l’eau potable alors qu’une longue sécheresse a coûté des emplois et obligé une ville à faire venir de l’eau par camions-citernes. La ville de New York est en train de fortifier sa côte sur 800 kilomètres pour se prémunir de tempêtes toujours plus coûteuses et fréquentes…« .
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